Voyager pour être diplomée... (partie1)

Voyage à Anglet - BTS Design D'Espace juin 2010

On the road again pour l’aventure. Parce qu’il faut bien sûr faire rien de moins que 200km pour obtenir ce fameux diplôme. Heureusement, nous sommes une équipe gagnante. D’abord Lily The Driver, Rouky ou Charrette-woman, Navman, The GPS et HP The Juke box. Le coffre de la Mégane est transformé en showroom provisoire, panels, maquettes, projets d’art plastique, l’essentiel est que tout arrive entier à Anglet.
La route est animée par HP le Juke box à l’aide d’une série de chansons les plus débiles les unes des autres « Mayahi, mayaho, mayahu-uh ». Nous traversons une première aire de repos dans le but de nous dégourdir les jambes, mais face à tous ces camions, la petite Mégane se sent bien timide et trace son chemin. Plus loin, c’est une sorte de mini station service qui nous accueille pour la non optionnelle pause pipi. Dans la boutique, la horde de vierges en plastique à vendre m’inquiète un peu: « Tu crois que c’est pour nous faire comprendre que le route est dangereuse? » Finalement, une demi-heure après, c’est les jambes un peu engourdies que nous débarquons en terra inconita.

    L’hôtel, un 1ère classe, oui enfin! c’est bien ce que nous valons n’est-ce pas. Suite royale, mini-bar et serviettes en soie de cochon d’inde. Room service et …. Erm, oui en réalité c’était plutôt traces de savon dans le lavabo, petit déjeuner à 4€80 et couverture qui pique. Peu t’importe, rien ne peut entamer notre bonne humeur. La soirée est tranquille, Lily se jette sur le wifi pour rejoindre son N’amour (grrr). Nous décidons de nous munir de notre facture d’hôtel pour profiter d’un gentil petit tête à tête à coup réduit au Campanile d’à côté (le coup de la réduction peut vous pousser à croire que nous somme radine, mais un récapitulatif de ce qu‘il a fallut payer vous fera comprendre que ce n‘était pas du luxe!). Là-bas, ceux qui ont eut les moyens de se payer une « vraie » chambre nous dévisagent. C’est vrai qu’elles avaient l’air mieux leurs chambres. Nous avons même pensé essayer de draguer un gentil jeune homme pour qu’il nous échange sa chambre, mais Lily a supposé que N’amour ne serait pas d’accord.

    De retour en haut, alors que je pensais pouvoir dormir, Lily me met le stress et nous nous entraidons durant un temps pour nos oraux respectifs. Il ne faut tout de même pas oublier pourquoi nous sommes à Anglet. C’est à 11h de soir que la brunette se décide à me proposer d’aller en repérage au lycée d’examen. Après tout, si ça peut nous permettre d’être moins stressées. Sur la route nous apprenons un tas de choses en 10 min:
- l’hôtel est à côté d’un aéroport
- la nuit à Anglet il n’y a personne
- le Gps prend des chemins de terre pour des sorties de rond-point(au moins)
- les feux d’Anglet ne sont pas très intuitifs.

    Au retour, j’ai bien essayé de sauter par le balcon m’enfin ce n’était pas bien haut.

    Le lendemain, c’est là que tout commence. Avec surement une heure d’avance, nous nous rendons sur les lieux de l’oral d’anglais. Pas d’inquiétudes particulière si ce n’est un appel urgence à SOS Anne parce que Lily a oublié son horaire de passage. En ce qui me concerne, l’absence de la jeune fille devant passer entre Lily et moi me permet de gagner 20min sur mon emploi du temps. Tout ce passe bien, comme d’habitude, je raconte ma vie. Par la suite, respectant les conseils de notre cher directeur sur l’entraide dans la classe, nous proposons nos services de déménageurs à ceux qui passent l’oral de book le matin. Je suis d’ailleurs étonnée de voir tout le monde venu rien que pour aider.
A midi c’est cafétéria casino avec nos amoureux préférés: Allistaire et Laure, et cela juste à côté du directeur du casino attention !! (oui enfin c’est-ce que nous avons supposé après avoir vu ce pauvre jogging-man saluer tout le personnel, après tout, qui connait tout le personnel?)

    L’après-midi, tout de suite il y a moins de monde pour l’installation… erm… Lily ouvre le bal puis c’est à moi, un peu nerveuse j’ai tendance à dire beaucoup de chose mais pas forcément ce que le jury veut entendre. Après m’être pris un « pas de culture générale, projets pas aboutis, trop illustratifs » dans la figure, je ravale mes larmes prêtent à tomber pour les remplacer par un immense sourire qui je l’espère ne faisait pas trop « cause toujours ». 

    Après quelques minutes de repos, Lily et Rouky sont on the route encore pour le retour. Pas de musique cette fois ci, juste moi qui raconte ma vie en long en large et en travers ponctué par quelques « toujours tout droit » de Navman sur l’autoroute. Pauvre Lily, exténuée elle ne dit rien (si, si, je vous assure). Enfin nous arrivons à destination, à moitié soulagées car le plus dur reste à faire: Le Projet Professionnel.